Chez Maïlou, nous sommes une grande famille de passionnés de peluches ! Si nos Doudous sont aussi mignons et durables dans le temps, c’est parce que tous les membres de notre équipe donnent chaque jour le meilleur d’eux-même.

Aujourd’hui, nous vous présentons Annick Brault. Qui est-elle ? Pourquoi travaille-t-elle avec nous ? Elle vous dit tout !

Un petit retour vers le passé

Ainée de la fraterie d’une famille de fermiers, Annick entre dans le monde des Jouets en peluche en 1975, à l’âge de 17 ans. Sans formation au préalable dans la couture, elle apprend le métier sur le tas. Annick se souviendra toute sa vie de sa première mission : l’élaboration d’un porte manteau en peluche ! Du prototypage au rembourrage, elle s’essayera alors à tous les postes.

“A l’époque, on restait des années sur le même poste de travail, à réaliser la même tâche tous les jours !”

Le sauvetage excpetionnel de son entreprise

Quelques années plus tard, l’entreprise connaît des moments difficiles, les salariés viennent à en subir un licenciement économique. Mais Annick, ainsi que deux de ses collègues, se sont révélées combattantes et ont tout fait pour tenir à flot l’entreprise grâce à de nombreux sacrifices. Parties à la conquête du marché, elles rencontrent des marques sensibles à la fabrication française et au savoir-faire de l’une des dernières fabriques de peluches en France.

“Un jour, j’ai eu une grosse commande. Pour assurer le coup, mon mari et mon fils m’ont aidé tout le week-end […] On avait des chouettes à faire, je m’en souviendrais toujours. On faisait la découpe, le bourrage, la couture, tout le monde s’y est mis à la maison !”

La protection du savoir-faire français

Surnommée “Madame Maïlou” par Pierre Méhaignerie, ex-ministre de la Justice et ex-maire de Vitré, Annick se voit exposer son parcours et sa volonté de faire perdurer le savoir-faire de toute une filière. Elle devient alors une personnalité iconique de l’entreprise par sa persévérance, son dévouement et sa force de caractère.

Malgré la volonté et l’énergie dépensée pour maintenir le navire, les comptes de permettent pas de tenir le cap. L’entreprise résiste jusqu’à une rencontre inespérée, celle de Monsieur Joly, “tombé dans la marmite depuis tout petit !” Pour lui, il est impossible de voir l’une des dernières usines de Jouet en peluche en France disparaître.

Grâce à la solidité du groupe Doudou et Compagnie, le rachat se fait en octobre 2019 et la mission va même plus loin : relancer l’Industrie du Jouet en peluche en France !

Le mot de la fin

Pugnace et passionnée, Annick profite aujourd’hui de ses 2 enfants et 4 petits-enfants tout en continuant d’apporter ses valeurs et son expertise aux nouvelles recrues du groupe. Annick possède un véritable métier d’art qui doit s’inscrire dans l’avenir… et le transmettre est une évidence pour elle !